Foudji

La forêt, la forêt c'est bien gentil mais il n'y a pas que
la forêt dans la vie.
Aujourd'hui, c'est moi qui décide où nous allons nous promener.

Papa m'a répondu : t'as pas de voiture, t'as pas de permis
donc tu grimpes dans le coffre.

Bon ! Bah là ! Rien à redire. Même pas coiffé,
je me suis retrouvé encore ................dans la forêt :-)

Mais non, je ne tire pas la langue, je respire,
voir même je transpire.

Oh un ours !
Je rigole ce n'est que moi mais j'aime bien rire.
C'est connu le bouvier est très rieur.

Papa veut toujours habiter en forêt et bien ça y est,
on a trouvé notre grotte.
Quelques travaux d'aménagement et le tour sera joué.

Hommage à maman qui se donne toujours à fond pour la maison.

Maman, c'est la highlander de la famille.
Jonathan avait patinoire,
Papa avait une bonne excuse pour arrêter 
donc maman est toujours dans le jardin.

Il paraît que ça la détend, moi ce qui m'a détendu
c'est de m'étirer en les regardant :-)

Après la promenade de ce matin, nous sommes allés
chercher Jonathan à la gare.
Il s'est proposé de venir nous aider pour le mur,
alors vous pensez bien que l'on n'a pas dit non.
Deux gros bras de plus ça ne se refuse pas.

Aujourd'hui on ne construit pas, on démonte l'ancien muret
pour récupérer les grosses et les petites pierres.

On s'organise.

Papa démolit le muret, ramasse les grosses pierres et les pose sur
la bâche. Jonathan creuse la fouille pour la base du mur avec la pelle,
la pioche et la bêche. Maman sépare la terre des petits cailloux et les
rassemble dans des sacs. La terre, elle, est transportée derrière le
morceau de mur terminé.

Et moi, je surveille comme à mon habitude.
Ça va ! Tout le monde bosse dur !

Jonathan a super bien travaillé, la tranchée est
presque terminée.

Le muret a pratiquement disparu, il n'en reste plus qu'un tout
petit morceau. Faut en garder un peu pour demain.

Et nous revoilà avec un gros tas de cailloux.

La terre de la fouille et du muret a bien rempli l'espace vide
derrière le mur.

Maman imagine déjà,  un apport de terreau sur plusieurs centimètres
et ensuite rhubarbe et fraisiers prendront place.

Ce midi, au déjeuner, c'est "épinards" pour tout le monde.
Il nous faut la force de Popeye pour continuer la construction
du mur cet après-midi.

Je mange comme un cochon, il y a plein d'épinards partout sur
le sol de la cuisine.

Et quand je dis partout c'est partout, même entre mes
deux yeux, on retrouve des épinards ! :-)

Comme à mon habitude, je bosse dur.
J'ouvre un oeil de temps à autre sinon je roupille étalé
de tout mon long dans l'herbe.

Aujourd'hui encore, papa et maman ont bien travaillé.
Le mur se monte tout doucement.

Mais il reste encore beaucoup beaucoup de travail.